J’aime les robes, mais je n’en ai encore jamais cousu, les patrons proposés ne m’inspiraient pas ou c’est peut être que j’ai largement de quoi faire dans ma garde robe... Et puis j’ai craqué sur le livre “she has a mannish style” 6 mois avant qu’il ne sorte en français “féminin/masculin” sinon c’est trop facile pour faire cette robe.

Achat du livre en juin 2011, en octobre, choix du tissu, tiens un arrivage de jean Nina Ricci un peu vieilli, chez Myrtille, ça peut être sympa avec mon liberty Capel moutarde qui dort dans mon coffre. C’est parti, je décalque et je coupe les pièces. 10 pièces pour une robe ça fait un peu beaucoup, mais c’est pas grave je continue.

Pour commencer à coudre j’attends mon cours de couture parce que je ne comprends pas grand chose au japonais et en général j’aime bien lire les explications même s'il y a des dessins donc avec de l’aide, ça sera plus simple. J’assemble les pièces, on les a un peu tournées dans tous les sens avant de comprendre la construction de la robe. je découvre qu’il y avait autant de pièces parce que  une doublure est prévue. Une doublure avec du jean je vais éviter si je ne veux pas une robe de 2 cm d’épaisseur et qui pèse 3 kg (J'en ai fait une jupe, à voir dans prochain message). Et puis au moment de l’essayage de la partie jupe, une petite question se pose je fais comment pour enfiler la jupe, par la tête mes épaules ne passent pas, par les pieds mes fesses ne passent pas. Ah mais oui, le patron a du être conçu pour un tissu extensible type jersey. En décembre le livre est sorti en français et effectivement il indique d’utiliser du jersey. C’est pas grave (nos erreurs nous permettent de nous approprier les patrons) pour le prochain cours, je coupe la pièce du dos et puis je vais apprendre à poser une fermeture éclair très visible pour gagner le plus de centimètres possible, mais ça n’aura pas suffit, elle était très très moulante. Heureusement, j’ai une petite sœur, plus fine que moi donc en janvier, je m’y remet. Il a fallu quelques ajustements car du coup elle était trop grande, hop, 2 petites pinces sur le devant et puis elle était aussi trop longue re-hop moins 20 centimètres. Elle a été terminé en février, mais avec la météo capricieuse ma petite sœur a mis autant de temps pour faire les photos que moi pour la réaliser.

 

 

Dans toute cette histoire, je n’ai pas de robe home-made, mais ma petite sœur porte beaucoup sa robe aussi bien en version été comme sur les photos qu’en version hiver avec des collants et un sous-pull et elle n’a eu que tes compliments donc ça fait super plaisir.

 

 

L’avantage des cadeaux fait-main c’est que l’on peut avoir des cadeaux tout au long de l’année car ils sont rarement terminés le jour J.  Voici la collerette torsadée qu’aurait du avoir ma maman au mois de février, heureusement avec le vent frais elle va pouvoir encore en profiter. D’autant plus que le fil que j’ai choisi est un mélange bambou lin, très très doux et parfait pour la saison. A l’origine, je pensais faire ce petit tricot en 1 semaine mais lorsque je me suis penchée sur les explications j’ai été un peu démotivé. Après plusieurs tricot en anglais j’ai trouvé les explications de la droguerie très confuses. Pourquoi vouloir faire des phrases alors que rang 1 : Côté sur 11 mailles, 2 mailles envers, 6 mailles endroits,... Rang 2 :.... c’est beaucoup plus clair et plus simple à suivre. Après avoir décortiqué les explications en faisant un pseudo diagramme, j’ai pu me lancer dans cet ouvrage.

 

La nouveauté pour moi était les rangs raccourcis, et grâce à cette vidéo (méthode classique) je n’ai eu aucune difficulté (je n’ai pas suivie la technique de La droguerie qui n’était pas très jolie). Les torsades, j’avais déjà testé! Même si au début je trouvais qu’avec cette laine les torsades n’étaient pas jolies, j’ai persévéré et un petit coup de vapeur plus tard le résultat étaient très bien. La 2ème difficulté a été de tricoter 2 bordures identiques, car le début était très très laid et irrégulier. J’avais entendu parler du cas de la 1ère maille sur T&N, mais le résultat n’était pas mieux. Et finalement, la solution était de ne pas tricoter la dernière maille*. Et voilà, j’avais toutes les clés en mains pour faire une jolie collerette torsadée.

 

 

 

Moralité : il vaut mieux un cadeau parfait 3 mois après qu’un cadeau raté le jour J. Et puis maintenant que je me suis échauffée je vais pouvoir me faire le gilet torsadé à rangs raccourcis pour l’hiver prochain.

 

Pour le cocktail du jour, je vous propose une dentelle de curaçao avec une pointe fleuri de fraise, je ne pense pas ce cocktail soit un très bon mélange à boire mais il est parfait au tour de mon cou. Depuis l’ouverture d’Henry et Henriette, je résistais à l’achat de ce tissu que j’aimais beaucoup mais je n’arrivais pas à lui trouver le projet idéal. Et puis il commençait à s’épuiser et le jour ou je me suis décidé il ne restait plus qu’un mètre, le choix du projet devenait donc de plus en plus difficile. En discutant avec la propriétaire de la boutique, elle m’a donné l’idée de l’utiliser pour un accessoire à mettre autour de mon cou,...  Et voilà le tissu tant désiré transformé en petit snood parfait pour se protéger du vent frais et ne pas devoir se mettre au sirop pour la toux.

 

 

Pour voir les autres D'13 sirop, c’est par ici.